Les
10 sagesses du CP
- Sois-là le premier et
commence la réunion sans attendre les retardataires
; pars le dernier avec ton second.
- Que chaque réunion soit
toute nouvelle, sinon par le fond, au moins par la forme.
Ne pas avancer, c’est reculer.
- N’ordonne pas, entraîne
! Ne dis pas « fais cela » mais «
faisons cela ».
- Montre l’utilité
de ce que vous apprenez.
- Aies sur toi le programme résumé
de ta réunion, ainsi qu’une réserve
de jeux ou d’activités pour combler les moments
imprévus.
- Réunion en extérieur
dès que tu le peux,le scoutisme se vit dans la
nature et non entre les quatre murs du local !
- Au moins un jeu ou un moment de
détente à chaque fois.
- Laisse à tes spécialistes
le soin de l’instruction technique mais veille à
leurs compétences.
- Tu veux réussir : Fais
tout par le jeu : morse, nœuds, secourisme…
Pour lancer le jeu, raconte une histoire.
- Dorment-ils ? Réveille
les tout de suite : un ban, un cri, un chahut (conscient
!)
Les 10 secrets du CP
- Sois résolu
à dire souvent la même chose.
- Le sage tourne sept fois la langue
dans sa bouche avant de parler. Le CP tourne sept fois
un mot de colère dans sa bouche avant de le proférer
puis l’avale sans rien dire.
- Si tes garçons peuvent
t’admirer en tout, tu seras pour eux un signe vivant
à suivre.
- Quand tu t’es trompé,
dis-le !
- Devant les choses dures, il n’y
a que le premier pas qui compte.
- Il n’y a que deux sortes
d’âmes : celles qui entraînent et celles
qui se laissent remorquer.
- Que ton âme soit toujours
en tenue, la plus belle qui soit pour elle : la grâce
sanctifiante.
- Si la patrouille ne marche pas,
c’est la faute pour un quart à trente six
choses et pour trois quarts au CP.
- Le vrai chef est celui qui fait
vouloir quelque chose à quelqu’un.
- Le CP doit être maître
de soi et serviteur de ses frères.
Le rôle du C. P.
Le C. P. n'a pratiquement rien à
faire si ce n'est :
- de décider ce qu'il faut faire ;
- de désigner un scout pour le faire ;
- d'écouter les raisons pour lesquelles la chose
ne doit pas être faite, ou doit être faite plus
tard, ou autrement, ou plutôt et surtout par un autre
scout ;
- de suivre la question pour s'assurer que la chose a été
faite ;
- de découvrir qu'elle ne l'a pas été
;
- d'écouter les excuses du scout qui aurait du la
faire ;
- de suivre de nouveau la question pour s'assurer que cette
fois, la chose a été bien faite ;
- de s'apercevoir qu'elle a été faite de travers
;
- de déterminer exactement comment elle aurait du
être faite ;
- de conclure que maintenant elle a été faite,
c'est toujours mieux que rien et qu'il vaut mieux laisser
les choses en l'état ;
- de se demander si l'on ne pourrait pas se débarrasser
de ce scout qui fait toujours tout de travers ;
- de se dire que le scoutisme lui apporte beaucoup, qu'au
fond son successeur serait probablement aussi mauvais que
lui et peut-être pire ;
- de s'asseoir tristement et de se dire qu'on aurait pu
faire la chose soi-même en vingt minutes, alors qu'on
a passé deux jours à comprendre pourquoi il
a fallu deux semaines à un autre scout pour le faire
de travers.
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