| Les parrains du scoutisme |
Père SEVIN
|  | C'est l'inventeur du scoutisme catholique français. L'exercice consistait à faire naître une complicité avec le Bon Dieu au cœur du grand jeu scout. Il avait montré durant la Grande Guerre qu'il n'avait pas froid aux yeux. Il créa donc un cocktail explosif qui mélangeait la Foi, la Loi scoute et les bois. Il le jeta au milieu des mornes après-midi de patronage. L'effet fut percutant : en 1921, il y avait 300 Scouts de France. En 1931, ils étaient 25 000. Nos grands chefs étaient alors le général de SALINS, puis le général LAFONT. |
Chanoine CORNETTE
| | Lui, c'est le vieux complice du Père SEVIN, il est surnommé "vieux loup". Il est l'ambassadeur des scouts auprès des évêques et du pape. |
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Père
DONCOEUR
C'est le troisième
prêtre de la bande, c'est un jésuite comme
le Père SEVIN.
Pour les scouts, il va fouiller le fatras poussiéreux
de l'Histoire et en exhume des récits extraordinaires
et gonflés d'idéal. Avec le père
FORESTIER, dominicain infatigable, ils vont arpenter les
routes de France à la rencontre des scouts. Il
avait un bâton de marche ou il avait sculpté
une statue de Notre-Dame de France, sur la route du Puy-en-Velay,
en août 1942, accompagné par dix mille routiers
et chefs afin d'obtenir de la Vierge Marie un coup de
pouce pour la délivrance du pays. |
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